20.11.08

Rétrolien : Le rapport HADOPI partial et faux

UPDATE: un résumé, à la demande générale :Le « Rapport Hadopi », offert gracieusement aujourd’hui mercredi 19 novembre à la Ministre de la Culture, n’est ni plus ni moins qu’une opération d’intox, reprise en coeur dans les média la semaine dernière, menée par l’industrie de la Culture et destinée à influencer le parlement, qui doit voter la loi Hadopi en janvier prochain. C’est une chose de le dire, c’est autrement plus long à démontrer. Pour cela, il va vous falloir lire la suite… Désolé pour la taille de ce billet…

C'est ICI, c'est un peu long à lire, mais c'est passionnant.

Extrait :

Bon, résumons. Le piratage n’a aucun impact sur les ventes de biens culturels, le débat porte, en réalité, plutôt sur la question suivante : il est bien possible que le piratage booste les ventes et soit une opportunité, offerte à l’industrie culturelle, pour réduire drastiquement ses dépenses marketing (l’industrie du porno, qui se garde bien de poursuivre le moindre pirate, l’a bien compris, sans même évoquer Radiohead). Harvard n’en est pas totalement convaincu mais n’exclu pas cette hypothèse. A l’ENST, on y croit, tout comme au ministère de l’industrie Canadien. L’OCDE ne se prononce pas mais confirme que la raison du déclin des ventes n’est pas liée à l’explosion du piratage. Une chose, c’est clair, fait l’unanimité : la chute drastique des ventes n’est en rien imputable au téléchargement illégal.

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