Rétrolien : Selon France Inter, “A partir d’aujourd’hui 27 juillet, le fruit de votre labeur sera pour vous et pas pour l’Etat”
Comment la parole quasi-divine de Bruce de Galzain sur France Inter est réduite à néant par des considérations rationnelles sur les prélèvements obligatoires.
Non, l'Etat ne prend pas 56% des revenus d'un français. Non, un français ne doit pas attendre le 28 juillet pour jouir de ses revenus.
Pourquoi ?
les impôts que l’on verse nous reviennent directement, et nous sont même déjà revenus, lorsque nous sommes né, lorsque nous avons été malade, lorsque nous étions enfant, adolescent, jeune adulte, et que nous avons bénéficié de soins de santé gratuits qui nous ont permis de… naître en bonne santé et avec une mère vivante elle aussi, puis lorsque nous sommes allés à l’école, au collège, au lycée, voire à l’université, en payant une part infime du coût de notre éducation. Ensuite, l’Etat assure la justice, la police, les infrastructures (routes, réseaux de trains, etc.), qui nous sont tous très utiles.
La question se pose alors :
Préfèrerait-on garder tout “son” salaire et payer pour tout cela ? Ou faut-il que l’Etat facture tous ses services pour que Bruce de Galzain se rende compte de tout ce qui lui est apporté gratuitement ?
Le constat est très différent :
Il est donc triplement faux de dire que les salariés qui travaillent en France travaillent la moitié de l’année pour l’Etat :
1. L’argent ne va pas en totalité à l’Etat, mais, pour plus de la moitié, à la Sécurité Sociale.
2. Les sommes collectées par l’Etat nous reviennent, sous forme de services fournis soit gratuitement, soit à un prix très inférieur à ce qu’ils coûtent.
3. Les sommes versées à la Sécurité Sociale nous reviennent directement : allocations familiales ; indemnités chômage ; soins de santé ; pensions de retraite ; etc.
Et l'auteur va même plus loin :
Il est en effet possible de remarquer empiriquement que les systèmes socialisés sont plus efficaces, plus rentables pour les cotisants, que les systèmes privés.
A lire de toute urgence !
Libellés : économie, fiscalité, France Inter, sécurité sociale
0 Commentaire(s) :
Enregistrer un commentaire
<< Accueil