Des ministres parlementaires
Ce gouvernement est une mine pour l'ironie facile.
Voilà que dès leur investiture, plusieurs ministres (François Fillon, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, Michèle Alliot-Marie, Xavier Bertrand, Roselyne Bachelot, Christine Boutin, Eric Woerth, Dominique Bussereau) décident de se présenter aux élections générales.
Quelle que soient leurs motivations, il est déplorable de constater le peu de cas que font ces braves gens de leur ministère et l'immense envie qu'ils ont de se mettre un siège au chaud en cas de retournement de conjoncture...
Ainsi, un ministre peut se présenter à une élection générale ?
Le Code Electoral ne semble pas y voir d'inconvénient. Et dans une logique institutionnelle, il est vrai que voir un député devenir ministre est normal. Voir se produire le contraire paraît moins normal.
C'est certainement une conséquence de la modification du calendrier électoral qui a mis les Présidentielles avant les "Législatives", ce qui entraîne donc le choix d'un gouvernement avant les élections générales qui traditionnellement servaient à déterminer qui gouvernerait (bien que ce ne soit pas écrit en toute lettres dans la Constitution).
Mais avec l'évolution sarkozienne des institutions, ce n'est pas illogique. Car ce n'est plus le premier ministre qui nomme les ministres, et ce n'est plus le gouvernement qui déterminer et dirige la conduite de la politique de la nation.
Il est donc logique que les ministres aient envie de pouvoir faire autre chose que de gérer un ministère pour lequel ils ne pourront prendre aucune initiative et qui leur permettra uniquement de mettre en oeuvre une politique qu'ils n'auront pas décidée.
Heureusement donc qu'ils pourront aller rapidement retrouver un siège à l'Assemblée.
Quelle que soient leurs motivations, il est déplorable de constater le peu de cas que font ces braves gens de leur ministère et l'immense envie qu'ils ont de se mettre un siège au chaud en cas de retournement de conjoncture...
Ainsi, un ministre peut se présenter à une élection générale ?
Le Code Electoral ne semble pas y voir d'inconvénient. Et dans une logique institutionnelle, il est vrai que voir un député devenir ministre est normal. Voir se produire le contraire paraît moins normal.
C'est certainement une conséquence de la modification du calendrier électoral qui a mis les Présidentielles avant les "Législatives", ce qui entraîne donc le choix d'un gouvernement avant les élections générales qui traditionnellement servaient à déterminer qui gouvernerait (bien que ce ne soit pas écrit en toute lettres dans la Constitution).
Mais avec l'évolution sarkozienne des institutions, ce n'est pas illogique. Car ce n'est plus le premier ministre qui nomme les ministres, et ce n'est plus le gouvernement qui déterminer et dirige la conduite de la politique de la nation.
Il est donc logique que les ministres aient envie de pouvoir faire autre chose que de gérer un ministère pour lequel ils ne pourront prendre aucune initiative et qui leur permettra uniquement de mettre en oeuvre une politique qu'ils n'auront pas décidée.
Heureusement donc qu'ils pourront aller rapidement retrouver un siège à l'Assemblée.
Libellés : législatives, politique, UMP
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