Le droit de grève ? 1000 euros.
C'est dans Libé aujourd'hui.
L'entreprise GT Logistics, basée en Aquitaine, propose à ses salariés une prime de 1000 euros qu'ils doivent rembourser si jamais ils ne peuvent garantir «la permanence de leur prestation».
En gros, ils reçoivent 1000 euros pour s'engager à ne pas faire grève, qu'ils doivent rembourser s'ils font grève.
Les plus cynique commentateurs ont bien compris le moyen de profiter de l'imbécilité du patron de GT Logistics : prendre l'argent et faire grève quand même. Normalement, la Constitution s'imposant au contrat, ils ne pourront se voir demander de rembourser. Ils seront probablement juste virés un peu plus tard...
Comment une idée aussi saugrenue a t'elle pu mûrir dans le cerveau d'un patron ?
Quel degré de décomplexion faut-il atteindre pour penser acheter le droit de grève ? Ce n'est pas une question de montant, mais une question de principe.
Le droit de grève est constitutionnel, il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Et aucune loi ne prévoit l'éventualité d'acheter le droit de grève.
Que croyez vous qu'il va arriver ? Une annonce du président, suivie de la création d'une commission ?
L'entreprise GT Logistics, basée en Aquitaine, propose à ses salariés une prime de 1000 euros qu'ils doivent rembourser si jamais ils ne peuvent garantir «la permanence de leur prestation».
En gros, ils reçoivent 1000 euros pour s'engager à ne pas faire grève, qu'ils doivent rembourser s'ils font grève.
Les plus cynique commentateurs ont bien compris le moyen de profiter de l'imbécilité du patron de GT Logistics : prendre l'argent et faire grève quand même. Normalement, la Constitution s'imposant au contrat, ils ne pourront se voir demander de rembourser. Ils seront probablement juste virés un peu plus tard...
Comment une idée aussi saugrenue a t'elle pu mûrir dans le cerveau d'un patron ?
Quel degré de décomplexion faut-il atteindre pour penser acheter le droit de grève ? Ce n'est pas une question de montant, mais une question de principe.
Le droit de grève est constitutionnel, il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent. Et aucune loi ne prévoit l'éventualité d'acheter le droit de grève.
Que croyez vous qu'il va arriver ? Une annonce du président, suivie de la création d'une commission ?
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