23.2.08

Le président piétine (une fois de plus ?) la Constitution dont il est le garant

On savait que le président a une conception souple de la Constitution.

Mais à ce point ?

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Déclaration du Porte-parole suite à la validation par le Conseil Constitutionnel de l'introduction de la rétention de sûreté dans notre droit


Le Président de la République se réjouit que le Conseil Constitutionnel ait validé l'introduction de la rétention de sûreté dans notre droit.

Cette mesure permettra d'empêcher la libération pure et simple d'un criminel à l'issue de sa peine, alors même qu'il a refusé d'être soigné pendant son incarcération et que tous ceux qui le suivent, surveillants, travailleurs sociaux, médecins, sont convaincus que l'intéressé est toujours dangereux et qu'il va récidiver.

La rétention de sûreté est la réponse à cette récidive annoncée.

Le Conseil Constitutionnel a accepté toutes les mesures d'accompagnement de la sortie des criminels actuellement détenus que contenait la loi. Pour autant l'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés, qui présentent les mêmes risques de récidive, reste un objectif légitime pour la protection des victimes.

Le Président de la République a demandé au Premier Président de la Cour de Cassation d'examiner la question et de faire toutes les propositions nécessaires pour l'atteindre.
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C'est quoi ce cauchemar ?

La France d'après.

Seule voix à s'élever pour prendre la défense du chef de l'Etat, celle de Rachida Dati, qui, dans un entretien au Figaro assure qu'"il ne s'agit pas de remettre en cause la décision du Conseil constitutionnel, mais de proposer de nouvelles solutions".
Le Conseil Constitutionnel a dit "non", mais nous proposerons rapidement un nouveau texte, simplifié, c'est çà ?

C'est quoi ce cauchemar ?

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