1.3.06

118XYZ = 12 ? (Bis)

Comme je l'écrivais ici, la guerre entre les 118 est déclarée, nous rapporte le journal Libération.

Où on peut lire ceci :

Les dépenses en achat d'espaces (spot télé, radio, affichage, presse...) se montent à 52 millions d'euros bruts, fin janvier, a calculé la société d'études TNS-Secodip. Si l'on tient compte des rabais habituellement consentis sur les tarifs (autour de 50 %), cela fait 20 à 25 millions d'euros concentrés sur la promo d'une demi-douzaine de numéros. Chez les consommateurs, on pointe du doigt la dépense insensée au regard des taux de notoriété. Le régulateur a mesuré en février dernier que seuls 9 % des appels vers les services de renseignements étaient allés vers les 118, en dépit du matraquage publicitaire.
Où l'on voit que la décision de supprimer le 12, au bénéfice de quelques sociétés gourmandes de se partager un marché estimé à 450 millions d'euros par an, représente un gouffre financier pour ces sociétés, et donc un surcoût prévisible pour le consommateur, puisqu'il faudra bien que les 118XYZ survivants au 3 avril (date de disparition du 12) trouvent le moyen de payer les factures que leur présenteront les agences de publicité et les annonceurs...

Vive la dérégulation, seule voie de progrès pour le bien du consommateur.

YR