La fin de la carte scolaire
On apprend aujourd'hui que Xavier Darcos promet la fin de la carte scolaire pour 2008.
C'est une mesure dans la ligne de ce qui avait été fait à la rentréze 2007, avec un petit pourcentage de dérogations.
Le ministre explique donc doctement qu'elle sera rendue "totalement inutile en 2008, puisque nous accepterons toutes les demandes de dérogations, sans exception, dès lors qu’il y aura de la place"
Cependant, pour ceux qui ne pourraient obtenir une place dans l'établissement de leur choix, l'inscription de droit dans l'établissement le plus proche,
Pour aller dans un établissement avec plus de demandes que de places, les passes-droitrs suivants seront confirmés :
- les boursiers (sociaux et au mérite) et les élèves souffrant d’un handicap seront prioritaires.
- les candidatures de ceux qui demandent une option, un parcours particulier
- ceux dont un frère ou une sœur est scolarisé(e) dans l’établissement.
Que dire face à tant d'aplomb ?
Les établissements côtés, souvent situés en centre-ville ou dans les meilleurs quartiers, continueront donc de recevoir les familles qui peuvent habiter à côté d'exu : c'est "de droit".
Reste ensuite à remplir les places restantes éventuelles avec des élèves venus de plus loin. Pour cela, et puisqu'il faudra bien choisir, les classes n'étant pas extensibles, on met des critères simples.
Pas contre, on n'explique pas qui pourra choisir.
On n'explique pas quelle sera la procédure.
On n'explique pas s'il y aura un avis de décision, une motivation.
On n'explique pas s'il y aura moyen de faire appel d'une décision.
En pratique, donc, les établissements choisiront leur public, ce qui conduira immanquablement à accroître les inégalités.
Que dira t'on à ceux qui veulent sortir des établissements les moins bons et qui se verront recalés parce que venant d'un quartier difficile mais ni boursier ni handicapé ?
Plutôt que de résoudre le contournement de la carte scolaire par les sachants (profs eux-mêmes et catégories sociales aisées en particulier), on la supprime. Quelle belle façon de résoudre les difficultés !
Un problème ? Quel problème ?
C'est une mesure dans la ligne de ce qui avait été fait à la rentréze 2007, avec un petit pourcentage de dérogations.
Le ministre explique donc doctement qu'elle sera rendue "totalement inutile en 2008, puisque nous accepterons toutes les demandes de dérogations, sans exception, dès lors qu’il y aura de la place"
Cependant, pour ceux qui ne pourraient obtenir une place dans l'établissement de leur choix, l'inscription de droit dans l'établissement le plus proche,
Pour aller dans un établissement avec plus de demandes que de places, les passes-droitrs suivants seront confirmés :
- les boursiers (sociaux et au mérite) et les élèves souffrant d’un handicap seront prioritaires.
- les candidatures de ceux qui demandent une option, un parcours particulier
- ceux dont un frère ou une sœur est scolarisé(e) dans l’établissement.
Que dire face à tant d'aplomb ?
Les établissements côtés, souvent situés en centre-ville ou dans les meilleurs quartiers, continueront donc de recevoir les familles qui peuvent habiter à côté d'exu : c'est "de droit".
Reste ensuite à remplir les places restantes éventuelles avec des élèves venus de plus loin. Pour cela, et puisqu'il faudra bien choisir, les classes n'étant pas extensibles, on met des critères simples.
Pas contre, on n'explique pas qui pourra choisir.
On n'explique pas quelle sera la procédure.
On n'explique pas s'il y aura un avis de décision, une motivation.
On n'explique pas s'il y aura moyen de faire appel d'une décision.
En pratique, donc, les établissements choisiront leur public, ce qui conduira immanquablement à accroître les inégalités.
Que dira t'on à ceux qui veulent sortir des établissements les moins bons et qui se verront recalés parce que venant d'un quartier difficile mais ni boursier ni handicapé ?
Plutôt que de résoudre le contournement de la carte scolaire par les sachants (profs eux-mêmes et catégories sociales aisées en particulier), on la supprime. Quelle belle façon de résoudre les difficultés !
Un problème ? Quel problème ?
Libellés : éducation, France d'après
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