Des ministres candidats
Après les ministres parlementaires, nous aurons les ministres maires évoqués dès le mois de mai dernier.
C'est le Figaro qui nous le dit : vingt ministres dans la bataille des villes.
On s'amusera rapidement du fait qu'il n'est censé n'y avoir que 15 ministres dans le gouvernement, puisque telle était la promesse du candidat Sarkozy. Techniquement, il n'y a que 15 ministres et environ 30 secrétaires d'état ou haut commissaire...
Dix membres du gouvernement seront tête de liste. Cela signifie qu'ils souhaitent être élus maire.
Quel sens donner à de telles candidatures ?
La nécessité d'un ancrage local est souvent avancée. C'est une source de confusion, car il n'y a aucune raison qu'un ministre utilise sa charge pour favoriser sa ville. C'est pourtant ce que voulait faire Juppé pour Bordeaux. Et c'est ce que font trop d'élus nationaux : détourner l'aide publique et les fonds discutés au niveau national pour des réalisations touchant leurs électeurs locaux. Ainsi les fonds pour les tramways, pour les autoroutes ou récemment pour la justice se retrouvent destinés à des mairies, départements et régions dirigés par des membres du gouvernement...
De plus, si cette nécessité d'ancrage local était si forte, alors il faudrait demander aux ministres d'être tous élus locaux. Sinon, cet argument est oiseux.
La lecture qui peut malheureusement en être faite est que des ministres se cherchent une place au chaud pour la suite de leur carrière.
Un remaniement est effectivement possible après les municipales. Dans ce cas, certains membres du gouvernement seront sans doute heureux de trouver une mairie à diriger...
C'est le Figaro qui nous le dit : vingt ministres dans la bataille des villes.
On s'amusera rapidement du fait qu'il n'est censé n'y avoir que 15 ministres dans le gouvernement, puisque telle était la promesse du candidat Sarkozy. Techniquement, il n'y a que 15 ministres et environ 30 secrétaires d'état ou haut commissaire...
Dix membres du gouvernement seront tête de liste. Cela signifie qu'ils souhaitent être élus maire.
Quel sens donner à de telles candidatures ?
La nécessité d'un ancrage local est souvent avancée. C'est une source de confusion, car il n'y a aucune raison qu'un ministre utilise sa charge pour favoriser sa ville. C'est pourtant ce que voulait faire Juppé pour Bordeaux. Et c'est ce que font trop d'élus nationaux : détourner l'aide publique et les fonds discutés au niveau national pour des réalisations touchant leurs électeurs locaux. Ainsi les fonds pour les tramways, pour les autoroutes ou récemment pour la justice se retrouvent destinés à des mairies, départements et régions dirigés par des membres du gouvernement...
De plus, si cette nécessité d'ancrage local était si forte, alors il faudrait demander aux ministres d'être tous élus locaux. Sinon, cet argument est oiseux.
La lecture qui peut malheureusement en être faite est que des ministres se cherchent une place au chaud pour la suite de leur carrière.
Un remaniement est effectivement possible après les municipales. Dans ce cas, certains membres du gouvernement seront sans doute heureux de trouver une mairie à diriger...
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