L'UMP ne veut plus perdre à cause du FN
C'est Le Figaro qui nous l'apprend.
A la suite de la déroute des régionales, qui a vu la quasi-totalité des régions rester à gauche, certains à l'UMP ont trouvé la réponse : supprimer les triangulaires en ne permettant qu'aux 2 listes arrivées en tête de se maintenir au 2nd tour.
Classique des mauvais perdants : on a perdu, donc il faut changer la règle du jeu.
Alors que l'UMP avait comme stratégie de siphonner le FN de ses voix, les électeurs qui s'étaient laissés prendre par Sarkozy sont retournés dans le giron extrêmiste. Et l'UMP se voit fort marrie de ne plus séduire le facho, elle qui pensait avoir fait le vide à droite et tentait de créer un FN de gauche avec le NPA...
Rappelons que l'UMP avait déjà modifié le mode de scrutin sous Raffarin pour limiter la possibilité de maintien au 2e tour des "petites" listes pour mieux asseoir sa suprématie.
Mais comme cela se révèle insuffisant à permettre à l'UMP de faire des scores honorables, alors n elaissons que 2 listes !
L'UMP révèle là un manque de vision politique patent. En effet, plutôt que de ne laisser que 2 listes, avec un risque de perdre 1 fois sur 2, pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement et supprimer la présence de toute liste à l'exception de l'UMP ?
Le bipartisme anglosaxon a bonne presse a l'UMP. C'est oublier que le bipartisme conduit à devoir choisir entre la peste et le choléra pour tous ceux qui ne soutiennent pas l'un ou l'autre des partis majoritaires.
Et limiter l'accès aux sièges de ces partis est clairement une volonté d'étouffer les petits partis, en leur offrant comme alternative de s'enrôler sous la bannière d'un des 2 gros ou de mourir politiquement. Bel étalage de démocratie...
Alors que la solution pour faire revenir les français aux urnes est probablement au contraire d'ouvrir l'éventail politique et d'augmenter la représentation des partis minoritaires, par le biais d'une plus grande proportionnalité. Charge aux exécutifs multiples de trouver des points d'accord pour gouverner et décider une fois élus.
Mais le syndrôme de la 3ème République est encore présent chez nos caciques : sans majorité claire, impossible de gouverner, nous disent-ils. C'est seulement pour conserver leurs fesses sur leurs sièges d'autant plus facilement acquis qu'il n'y aura plus qu'un parti en face d'eux !
Les remèdes : proportionnelle, interdiction du cumul, interdiction de se représenter plusieurs fois. Avec çà, la représentation populaire coommencera à ressembler à la population qu'elle est censée représenter.
Mais l'UMP étant convaincue d'être populaire doit penser qu'elle représente à elle seule l'ensemble des citoyens, quand elle peine à obtenir la moitié des suffrages des 40% de citoyens qui votent encore...
Pitoyable !
A la suite de la déroute des régionales, qui a vu la quasi-totalité des régions rester à gauche, certains à l'UMP ont trouvé la réponse : supprimer les triangulaires en ne permettant qu'aux 2 listes arrivées en tête de se maintenir au 2nd tour.
Classique des mauvais perdants : on a perdu, donc il faut changer la règle du jeu.
Alors que l'UMP avait comme stratégie de siphonner le FN de ses voix, les électeurs qui s'étaient laissés prendre par Sarkozy sont retournés dans le giron extrêmiste. Et l'UMP se voit fort marrie de ne plus séduire le facho, elle qui pensait avoir fait le vide à droite et tentait de créer un FN de gauche avec le NPA...
Rappelons que l'UMP avait déjà modifié le mode de scrutin sous Raffarin pour limiter la possibilité de maintien au 2e tour des "petites" listes pour mieux asseoir sa suprématie.
Mais comme cela se révèle insuffisant à permettre à l'UMP de faire des scores honorables, alors n elaissons que 2 listes !
L'UMP révèle là un manque de vision politique patent. En effet, plutôt que de ne laisser que 2 listes, avec un risque de perdre 1 fois sur 2, pourquoi ne pas aller au bout du raisonnement et supprimer la présence de toute liste à l'exception de l'UMP ?
Le bipartisme anglosaxon a bonne presse a l'UMP. C'est oublier que le bipartisme conduit à devoir choisir entre la peste et le choléra pour tous ceux qui ne soutiennent pas l'un ou l'autre des partis majoritaires.
Et limiter l'accès aux sièges de ces partis est clairement une volonté d'étouffer les petits partis, en leur offrant comme alternative de s'enrôler sous la bannière d'un des 2 gros ou de mourir politiquement. Bel étalage de démocratie...
Alors que la solution pour faire revenir les français aux urnes est probablement au contraire d'ouvrir l'éventail politique et d'augmenter la représentation des partis minoritaires, par le biais d'une plus grande proportionnalité. Charge aux exécutifs multiples de trouver des points d'accord pour gouverner et décider une fois élus.
Mais le syndrôme de la 3ème République est encore présent chez nos caciques : sans majorité claire, impossible de gouverner, nous disent-ils. C'est seulement pour conserver leurs fesses sur leurs sièges d'autant plus facilement acquis qu'il n'y aura plus qu'un parti en face d'eux !
Les remèdes : proportionnelle, interdiction du cumul, interdiction de se représenter plusieurs fois. Avec çà, la représentation populaire coommencera à ressembler à la population qu'elle est censée représenter.
Mais l'UMP étant convaincue d'être populaire doit penser qu'elle représente à elle seule l'ensemble des citoyens, quand elle peine à obtenir la moitié des suffrages des 40% de citoyens qui votent encore...
Pitoyable !
Libellés : droite décomplexée, UMP
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