8.9.06

Rétrolien : la stratégie du poisson rouge

C'est ICI et c'est bien.

En clair : si les entreprises peuvent embaucher en CDD pour n'importe quelle tâche, c'est bien, sinon, c'est mal. Si les CDD durent plus de 5 ans, c'est bien, sinon c'est mal. Si l'écart entre salaire minimum et productivité moyenne du travail est grand, c'est bien, sinon c'est mal... Inutile de vous dire qu'à ce petit jeu, la France est mal classée : 56 sur 175.

En oubliant que flexiblité des entreprises et flexibilité du travail ne riment pas nécessairement.

Et plus loin :

Et bien sûr, vous l'aurez deviné, si les impôts sont élevés, c'est mal, s'ils sont faibles, c'est bien. En oubliant que les impôts, il paraît que ca alimente le budget des gouvernements et qu'ils donnent lieu, ensuite, à des dépenses publiques, dépenses qui, paraît-il (c'est peut-être une rumeur), permettent de renforcer la compétitivité des entreprises (dépenses d'éducation, de formation, de recherche, d'infrastructure, etc...).

Oui, mais ca, le rapport n'en parle pas.
Et encore plus loin :
En dépit des critiques dont il fait l'objet, le rapport de l'IFC est devenu une référence pour de nombreux petits pays, qui l'érigent en objectif économique. En effet, le rapport a des conséquences concrètes. Pour l'obtention de prêts à taux zéro de l'International Development Association (IDA), le bras financier de la Banque mondiale, les pays les plus pauvres doivent prouver qu'ils ont fait des efforts significatifs dans le domaine de la facilitation des affaires.
A lire !