Landis contrôlé positif : quelle surprise !
L'équipe Phonak a indiqué jeudi sur son site internet que l'Union cycliste internationale (UCI) l'avait informée mercredi d'un «taux inhabituel de testostérone/épitestostérone lors d'un contrôle sur Floyd Landis après la 17e étape du Tour de France».
Qu'en termes choisis ces choses là sont annoncées ! En résumé, Landis est contrôlé positif. Il était dopé le jour de la prise de cet échantillon.
Et ce jour là, c'était LA fameuse étape, celle où Landis allait - je cite letour.fr -"durcir le rythme dès les premières pentes." Il allait en fait réaliser 130 km d'échappée et remporter cette étape St Jean de Maurienne - Morzine, comportant pas moins de 5 cols (un de 3ème catégorie, deux de 2ème catégorie, 1 de 1ère catégorie et 1 hors-catégorie). Landis allait passer en 2ème position le 2ème col puis en tête les trois cols suivants, pour s'imposer avec 5'42" (cinq minutes quarante-deux secondes) d'avance sur le 2ème, 7'03" sur le groupe échappé, 21' sur le 1er grupetto et 52' sur les derniers arrivés... Une balade, quoi !
Et tous de s'exclamer sur le courage et la force de ce coureur, qui le jour précédent était donné perdant ("Landis, c'est fini !", titra même L'Equipe), puisqu'il était resté scotché dans la montée de La Toussuire : "Landis, qui s’est effondré sur la dernière partie, arrive avec 10’04’’ de retard".
Il est bon également de rappeler le commentaire de Jean-François Bernard, ancien coureur et consultant pour l'Equipe, magazine appartenant aux organisateurs du Tour, qui s'exprimait à la fin du Tour :
Qu'en termes choisis ces choses là sont annoncées ! En résumé, Landis est contrôlé positif. Il était dopé le jour de la prise de cet échantillon.
Et ce jour là, c'était LA fameuse étape, celle où Landis allait - je cite letour.fr -"durcir le rythme dès les premières pentes." Il allait en fait réaliser 130 km d'échappée et remporter cette étape St Jean de Maurienne - Morzine, comportant pas moins de 5 cols (un de 3ème catégorie, deux de 2ème catégorie, 1 de 1ère catégorie et 1 hors-catégorie). Landis allait passer en 2ème position le 2ème col puis en tête les trois cols suivants, pour s'imposer avec 5'42" (cinq minutes quarante-deux secondes) d'avance sur le 2ème, 7'03" sur le groupe échappé, 21' sur le 1er grupetto et 52' sur les derniers arrivés... Une balade, quoi !
Et tous de s'exclamer sur le courage et la force de ce coureur, qui le jour précédent était donné perdant ("Landis, c'est fini !", titra même L'Equipe), puisqu'il était resté scotché dans la montée de La Toussuire : "Landis, qui s’est effondré sur la dernière partie, arrive avec 10’04’’ de retard".
Il est bon également de rappeler le commentaire de Jean-François Bernard, ancien coureur et consultant pour l'Equipe, magazine appartenant aux organisateurs du Tour, qui s'exprimait à la fin du Tour :
Si vous deviez n'en retenir qu'un, quel serait le moment fort de ce Tour de France ?
L'étape de Morzine avec le numéro exceptionnel de Floyd Landis.
A qui fera t'on maintenant croire que personne n'a eu le moindre soupçon quant à la résurrection de Landis ?
Mais ce qui est le plus amusant, c'est que si la contre-expertise confirme les soupçons, Landis restera alors comme le vainqueur du Tour le plus gonflé de l'histoire. En effet, il semble que le vainqueur de chaque étape soit systématiquement contrôlé. Il est alors bon de se demander comment Landis pensait-il échapper à la détection de la modification de sa testostérone ? Trop sûr de lui ?
Enfin, pour terminer, alors qu'on nous présente le vélo comme un sport "propre", il serait peut-être temps de lutter contre la cause réelle du dopage : le professionnalisme et les enjeux financiers du sport-spectacle.
Mais ce qui est le plus amusant, c'est que si la contre-expertise confirme les soupçons, Landis restera alors comme le vainqueur du Tour le plus gonflé de l'histoire. En effet, il semble que le vainqueur de chaque étape soit systématiquement contrôlé. Il est alors bon de se demander comment Landis pensait-il échapper à la détection de la modification de sa testostérone ? Trop sûr de lui ?
Enfin, pour terminer, alors qu'on nous présente le vélo comme un sport "propre", il serait peut-être temps de lutter contre la cause réelle du dopage : le professionnalisme et les enjeux financiers du sport-spectacle.
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