Machine à voter : machine à sous ou machination ?
J'apprends ici que les brestois ont utilisé dès 2004 des machines à voter.
L'argument massue, et le seul d'ailleurs, avancé par les promoteurs de cette "modernisation" (sous-entendu, progrès, donc bon pour tout le monde...) est le suivant :
Economie de papier, d'une part, puisqu'il n'y a plus de bulletins à imprimer. Economie de temps, puisque le vote et le comptage sont plus rapides. Economie de quoi d'autre ? Difficile à dire... puisque le processus électoral repose sur des bénévoles, issus soit des partis politiques, soit de la société. Qui n'a jamais été sollicité pour participer au comptage des voix dans son bureau de vote ?
Est-ce donc seulement pour épargner quelques arbres et le coût d'impression des bulletins que ces machines, qui privent les citoyens de tout contrôle sur le processus de décompte, que ces machines devraient remplacer les bulletins papiers ? Triste augure...
Car le principal reproche fait aux machinavotés est celui-là : le processus de comptage n'est connu que des programmeurs de la machine. Impossible aux citoyens de connaître la méthode, et surtout de la contrôler. Les procédures de test préalable ne sont en rien une garantie de ce que le résultat final sera conforme à l'expression des citoyens. Le système de "boîte noire" que constitue toute machinavoté est inadmissible pour l'expression démocratique, puisque la fiabilité du processus de désignation des représentants échappe au seul contrôle valable : celui des citoyens eux-mêmes, seuls garants de la démocratie.
A mon sens, les possibilités de fraude sur une telle machine sont tellement élevées, en comparaison de l'utilisation d'une urne transparente dans une salle surveillée par des citoyens visuellement, que le jeu démocratique ne vaut certainement pas la chandelle payée aux fabricants de ces gadgets.
Si l'unique but de ce gadget est de supprimer les bulletins, alors il faut que ces machinavotés soient seulement des distributeurs de bulletins qui impriment dans l'isoloir le bulletin choisi, qui sera déposé dans une urne et compté. On pourrait également ajouter un comptage rapide par reconnaissance des caractères ou avec un code-barre spécifique, comme font les trieuses de billets de banque. Avec ces solutions simples et peu coûteuses, on répond aux objectifs défendus par les partisnas de ces machineavotés sans perdre le conntrôle sur les résultats du vote !
Passéiste ? Non. Seulement fondamentalement attaché au contrôle de la démocratie par ceux qu'elle concerne en premier lieu : les citoyens. Tant qu'il n'aura pas été prouvé qu'une machinavoté est totalement innoffensive et impossible à trafiquer, je resterai dubitatif et refuserai d'en utiliser une.
L'argument massue, et le seul d'ailleurs, avancé par les promoteurs de cette "modernisation" (sous-entendu, progrès, donc bon pour tout le monde...) est le suivant :
ce système qui supprime le bulletin de vote « papier » est plus économiqueEh oui ! Ce n'est pas parce que la machinavoté permettrait une expression démocratique facilitée, ou bien parce que la dite machinavoté fiabiliserait les décomptes, ou bien parce que les bulletins nuls se verraient de fait disparaître au profit de votes exprimés que ce type de machine est imposé. C'est pour des basses raisons économiques.
Economie de papier, d'une part, puisqu'il n'y a plus de bulletins à imprimer. Economie de temps, puisque le vote et le comptage sont plus rapides. Economie de quoi d'autre ? Difficile à dire... puisque le processus électoral repose sur des bénévoles, issus soit des partis politiques, soit de la société. Qui n'a jamais été sollicité pour participer au comptage des voix dans son bureau de vote ?
Est-ce donc seulement pour épargner quelques arbres et le coût d'impression des bulletins que ces machines, qui privent les citoyens de tout contrôle sur le processus de décompte, que ces machines devraient remplacer les bulletins papiers ? Triste augure...
Car le principal reproche fait aux machinavotés est celui-là : le processus de comptage n'est connu que des programmeurs de la machine. Impossible aux citoyens de connaître la méthode, et surtout de la contrôler. Les procédures de test préalable ne sont en rien une garantie de ce que le résultat final sera conforme à l'expression des citoyens. Le système de "boîte noire" que constitue toute machinavoté est inadmissible pour l'expression démocratique, puisque la fiabilité du processus de désignation des représentants échappe au seul contrôle valable : celui des citoyens eux-mêmes, seuls garants de la démocratie.
A mon sens, les possibilités de fraude sur une telle machine sont tellement élevées, en comparaison de l'utilisation d'une urne transparente dans une salle surveillée par des citoyens visuellement, que le jeu démocratique ne vaut certainement pas la chandelle payée aux fabricants de ces gadgets.
Si l'unique but de ce gadget est de supprimer les bulletins, alors il faut que ces machinavotés soient seulement des distributeurs de bulletins qui impriment dans l'isoloir le bulletin choisi, qui sera déposé dans une urne et compté. On pourrait également ajouter un comptage rapide par reconnaissance des caractères ou avec un code-barre spécifique, comme font les trieuses de billets de banque. Avec ces solutions simples et peu coûteuses, on répond aux objectifs défendus par les partisnas de ces machineavotés sans perdre le conntrôle sur les résultats du vote !
Passéiste ? Non. Seulement fondamentalement attaché au contrôle de la démocratie par ceux qu'elle concerne en premier lieu : les citoyens. Tant qu'il n'aura pas été prouvé qu'une machinavoté est totalement innoffensive et impossible à trafiquer, je resterai dubitatif et refuserai d'en utiliser une.
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