28.9.08

Sarkozy promet des mesures anti-parachute déjà votées !

Nicolas Sarkozy l' affirmé à Toulon :

Je n’hésite pas à dire que les modes de rémunération des dirigeants et des opérateurs doivent être encadrés. Il y a eu trop d’abus, trop de scandales.
Alors ou bien les professionnels se mettent d’accord sur des pratiques acceptables, ou bien nous réglerons le problème par la loi avant la fin de l’année.
Les dirigeants ne doivent pas avoir le statut de mandataire social et bénéficier en même temps des garanties liées à un contrat de travail. Ils ne doivent pas recevoir d’actions gratuites. Leur rémunération doit être indexée sur les performances économiques réelles de l’entreprise. Ils ne doivent pas pouvoir prétendre à un parachute doré lorsqu’ils ont commis des fautes ou mis leur entreprise en difficulté. Et si les dirigeants sont intéressés au résultat, les autres salariés doivent l’être aussi. S’ils ont des stocks options, les autres salariés doivent en avoir aussi ou à défaut bénéficier d’un système d’intéressement.
Voilà quelques principes simples qui relèvent du bon sens et de la morale élémentaire sur lesquels je ne céderai pas.
Quelle belle envolée !

Détail intéressant, la loi TEPA, voulue par Sarkozy et signée par Sarkozy, prévoit à son article 17 que :
« Sont interdits les éléments de rémunération, indemnités et avantages dont le bénéfice n'est pas subordonné au respect de conditions liées aux performances du bénéficiaire, appréciées au regard de celles de la société dont il préside le conseil d'administration ou exerce la direction générale ou la direction générale déléguée.
Nous avons donc là un véritable effet d'aubaine : je dis que je vais faire ce que j'ai déjà fait, on m'en saura doublement gré...

Alors ?

Alors soit le président sait qu'il a déjà signé le 21 août 2007 une loi qui contient déjà les principes qu'il énonce 1 an après. Et il ment donc par omission.

Soit le président ne le sait pas, et il est tout simplement incompétent.

Pas terrible, comme alternative...

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25.9.08

Effet pervers du RSA : les femmes à la maison ?

C'est ICI.


Un billet de Guillaume ALLEGRE, qui énonce quelques vérités dérangeantes pour le Haut-Commissaire HIRSCH...


1) Une enquête de la DREES montre que 28% seulement des Rmistes ne recherchent pas d’emploi. Parmi ceux-ci, 40% invoquent des problèmes de santé comme raison principale de non-recherche d’emploi alors que 5% seulement disent en première ou seconde réponse que « travailler ne serait pas financièrement intéressant ». Les mères isolées de jeunes enfants sont 81% à évoquer une indisponibilité pour raisons familiales.




2) "Le RSA pourrait encourager certaines femmes à réduire leur temps de travail, voire à se retirer du marché du travail. En effet, pour les couples, si le RSA rend le passage de l’inactivité à un SMIC plus rémunérateur, il réduit les incitations financières du travailleur secondaire, le plus souvent la femme", nous dit G. ALLEGRE, calculs à l'appui :



La conclusion de ce papier ?

Une telle politique coûterait cher et souligne que le RSA ne peut être efficace que s’il est accompagné d’un ensemble de mesures visant à réduire les freins au retour à l’emploi : service public de la petite enfance mais également contrats aidés, politiques de santé au travail, de transport, de formation continue… Soit, un programme global de lutte contre la pauvreté.


CQFD.

M. HIRSCH, vous savez ce qu'il vous reste à faire !

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24.9.08

Politique familiale : les classes moyennes défavorisées

C'est ICI.

On y constate que si les plus démunis sont les plus aidés (ce qui semble logique), les plus aisés, à savoir les ménages situés dans les 30% les plus aisés, sont également favorisés, voire très favorisés par les mesures fiscales liées à la politique familiale.


Et çà, c'est sans doute moins logique...




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